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Patrice Hénaff


N°23 - Printemps 2018

Son ambition, lors de notre rencontre, était «de changer le monde». Dans une réflexion pour se positionner entre savoir-faire et savoir-être, son crédo était que chacun trouve sa place dans l’organisation, quelle qu’elle soit, et se réalise par le projet. Le directeur de Rich’ESS, le pôle d’économie sociale et solidaire du pays de Saint-Brieuc a-t-il répondu à la question qu’il se posait : « L’ESS peut-elle imposer un modèle économique ? »

« La crise de la Covid-19, la guerre en Ukraine...  les années qui passent confortent le fait que l’ESS soit un modèle résilient. Nous voyons émerger, de plus en plus de projets avec un besoin de sens. Et des porteurs de projets qui créent leur réponse à une problématique qui leur est propre. Par ailleurs, la frontière entre l’économie sociale et solidaire et l’économie classique a tendance à s’effacer. Beaucoup d’entreprises s’emparent de la RSE, de projets à impact... des concepts qui puisent leur origine dans l’ESS, telle qu’elle a été conçue au XIXe siècle. Les deux modèles s’inspirent l’un l’autre. L’ESS sur le modèle entrepreneurial, l’économie classique sur le modèle social et sociétal. Je crois, non pas à une nouvelle économie mais à l’émergence de modèles hybrides pour se réinventer et réadapter les modèles avec des données contemporaines, comme les coentreprises sociales. L’enjeu d’aujourd’hui est d’avoir une vision à long terme tout en conservant les valeurs initiales ». Aujourd’hui à la tête d’une structure de cinq salariées, Patrice rêve d’un road trip à travers l’Europe, à la rencontre des projets ESS.


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