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L’INITIATIVE / Rémy Hervé

  • Photo du rédacteur: Katell Magazine
    Katell Magazine
  • il y a 6 jours
  • 2 min de lecture


Bon pour la planète, le cœur et le moral

Rémy, 65 ans, collecte et restaure des vélos à des fins solidaires. Il en fait don, notamment, aux familles bénéficiaires des Restos du Cœur. Une initiative née après un tour de France en fat bike pour récolter des dons pour la recherche sur le cancer.


Dans l’atelier sur la côte d’Émeraude où sont rangés les vélos qu’il a collectés, Rémy résume: « Le vélo, c’est bon pour la planète, le cœur et le moral ! ». Depuis qu’il s’est lancé dans la réparation de vélos à des fins solidaires, il y a six ans , il a livré 200 vélos aux Restos du Cœur, remis debout des montures pour faciliter le retour à l’emploi de personnes sans moyen de locomotion... « J’ai commencé tout seul mais aujourd’hui cette activité est portée par une association et nous proposons aussi des ateliers réparation et entretien de vélo ouverts à tous ».


Tour de France en 80 jours

Le collectif a passé une convention avec l’agglomération de Dinan pour récupérer les vélos mis en déchetterie ». La déchetterie, là où tout a commencé...  Veuf depuis une dizaine d’années, investi dans la recherche contre le cancer et donneur de sang universel, Rémy avait envie de « faire un point » au moment de sa retraite. Il annonce à l’un de ses amis, au cours de vacances, qu’il envisage de faire un tour de France en 80 jours. Pari tenu, l’ami fera, lui, la Route du Rhum. Le jeune retraité s’élance avec son fat bike et sa remorque aux couleurs de l’association « Marcher, courir, pédaler contre le cancer », maillot breton sur le dos et une balise pour permettre au public de suivre son parcours sur internet et de faire des dons. « J’avais envie d’une aventure comme "J’irai dormir chez vous". Cela m’a amené à être dans l’essentiel pour un être humain. À savoir : boire, manger, dormir, parler. Et de réaliser que le bonheur peut être tout simple ». L’accueil de sa démarche est favorable et il récolte 12 000 €. « Mon vélo attirait l’attention, je faisais de très belles rencontres et mes galères étaient toujours solutionnées par de la solidarité. Mais aussi parce qu’il y avait toujours un Breton quelque part ! Les gens me remerciaient. Insconsciemment, je réalisais quelque chose que tout le monde avait envie de faire ! ».


Le vélo, c’est magique

À son retour, il découvre à la déchetterie des vélos encore en très bon état, qu’il décide de restaurer puis de donner. Le succès ne tarde pas à arriver et le stock s’agrandit. « L’ambition derrière tout ça c’est que les gens sortent les leurs des caves, les remettent en service, qu’ils arrêtent de prendre la voiture pour aller chercher une baguette de pain ». Parce que, il l’assure : « Le vélo c’est assez magique ! ». À l’écouter, on en est convaincu !

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